Derrière les rideaux des DNA

Les DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace) est un journal ayant une forte notoriété en Alsace. Mais nous sommes-nous déjà demandés comment les journaux étaient produits ?

Le vendredi 5 octobre 2017, les élèves en première année du BTS Communication du lycée René Cassin sont allés visiter une entreprise industrielle, les DNA. Localisée à Strasbourg, elle est spécialisée dans le secteur d’activité de l’édition de journaux.

Une visite enrichissante

Lors cette sortie, la classe de 1TCOM  à travers une visite guidée des locaux ainsi qu’à un quiz en a appris plus sur les DNA. Le premier journal fût rédigé en 1877 en allemand : à cette époque l’Alsace était allemande. En effet l’année 1921 marqua la première édition française à Strasbourg.  « Sous l’emprise des allemands, ils ne devaient pas trop avoir le choix! » explique Victoria Koch.

« Aujourd’hui les journaux voient leur effectif diminuer :  la révolution numérique a pris le dessus, plus de lecteurs préfèrent consulter les articles en ligne » déclare Philippe, ancien typographe chez DNA, travaillant dans la prépresse.

Caractères en plomb, utilisés pour la typographie.
Caractères en plomb, utilisés pour la typographie.

Les DNA sont imprimés grâce à une technique d’impression appelée l’Offset.

Les DNA, toute une organisation

Les élèves ont observé différents métiers lors de la visite guidée : du dérouleur au rotativiste, de nombreuses fonctions collaborent afin d’arriver au résultat final.

Un rotativiste à l'action, vérifiant la mise en page d'un exemplaire.
Un rotativiste à l’action, vérifiant la mise en page d’un exemplaire.

Pour imprimer le journal qui se retrouve entre les mains du lecteur, il faut jeter environ 1500 exemplaires. « On imprime le plus tard possible pour avoir le plus d’informations » explique Pascal, salarié dans la prépresse aux DNA.

Dès 23 heures, les salariés s’activent afin d’imprimer le journal pour le lendemain.  En effet, la prépresse n’est pas un domaine de tout repos, puisque environ 87% d’abonnés attendent le journal chaque matin avant 7 heures. « Il faut être motivé et tenace pour travailler dans la prépresse » prononce Johanna Daull.

Diaporama de la visite des DNA

 

Mathilde Caplier et Rebecca Hashemizadeh

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