Le lycée René Cassin, l’apprenti théâtre

L’établissement se voit accueillir la troupe de théâtre Les Méridiens, en association avec le théâtre TAPS, dans le cadre d’un travail pédagogique sur le théâtre au carré avec les premières STMG.

Qu’est-ce que le théâtre au carré?

Les acteurs jouent sans les atomes du théâtre, c’est-à-dire sans costumes, à la lumière du jour, sans effets sonores et au plus proche du public. Pour Laurent Crovella, metteur en scène, le théâtre au carré c’est  » se laisser regarder entre spectateurs, entre comédiens « .

Le théâtre au carré
Le théâtre au carré (photo : Myriam Essaad)

Zoom sur une pièce captivante

Suite à un atelier d’initiation à l’improvisation théâtrale avec Les Méridiens, les élèves de première ont assisté le lundi 24 avril 2017 à un extrait de «L’apprenti» de Daniel Keene.

La pièce illustre une rencontre intergénérationnelle entre un ado précoce, à la recherche d’un père idéal et un cinquantenaire solitaire.
Les élèves sont spectateurs de l’évolution de la relation entre ces deux seuls personnages, ne sachant pas s’il faut rire ou s’émouvoir de l’attachement qui s’installe l’un envers l’autre.
Les élèves eux-mêmes acteurs

Les deux protagonistes de la pièce se mêlent en permanence aux spectateurs que sont les élèves et réagissent à leurs différentes réactions. Une partie du public se retrouve intégrée dans une scène qui se déroule au cinéma, quand l’un des comédiens s’écrie «CHUT!» sa voisine de siège s’effraie et entraîne un fou rire de celui-ci puis de toute la salle, ce qui fait la spontanéité du théâtre au carré.

Le temps de la réflexion…

«L’apprenti» pose les questions : comment être un bon père? Est-ce que nous pouvons choisir notre enfant comme l’on voudrait choisir nos parents? Une amitié est-elle possible entre deux générations?…

Le débat s’offre aux élèves à la fin de la présentation en compagnie des acteurs et du metteur en scène, où questions, remarques et explications des choix scéniques se confondent.

Le metteur en scène, Laurent Crovella, nous a confié s’être enrichie des questions, des remarques « sans calcul » des lycéens présents. Il ajoute  » si le jeune public ne vient pas à notre rencontre au théâtre c’est à nous de venir à eux, dans leurs univers pour leurs faire découvrir cet art »…

 

Image à la une : Maison des arts Lingolsheim

Myriam Essaad, Tania Gooniah, 1TCOM

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