Les vidéos qui dénoncent

Ne vous est-il jamais arrivé d’être gêné par des bruits de couloir, du matériel non fonctionnel ou quelques autres obstacles en allant en classe ?

Que ce soit au niveau du matériel ou encore dans un aspect social, beaucoup de règles ne sont pas respectées par les élèves. Pour remédier à cela, les professeurs de la classe de deuxième année du BTS Communication ont alors décidé de proposer à leurs étudiants de réaliser des courtes vidéos.

Vous pouvez toutes les retrouver sur les écrans dans les couloirs du lycée, sur le site du lycée ainsi que sur Youtube grâce aux liens suivants :

 

Laissez moi passer ! – Encombrement devant les portes

 

Le tri, c’est pour tous !  – Tri à la cantine

 

A chacun sa place – Encombrement dans les escaliers

 

Au voleur ! – Dégradation/ vol du matériel du lycée

 

Baissons le son – Bruits nuisibles à l’entourage

 

Maman, j’ai loupé le réveil – Non respect du personnel

 

Mr Incivilités – Ensemble d’incivilités

 

STOP au vol de dessert – Abus des règles à la cantine

 

La mission

Le but : montrer du doigt ce qui n’est pas respecté pour changer le comportement des étudiants et ainsi améliorer la vie en groupe au quotidien.

Séparés en 8 groupes de 4 ou 5, l’objectif était de réaliser des vidéos d’une durée de 30 secondes sur une incivilité, en y ajoutant si possible une touche d’humour tout en réussissant à communiquer sur la nécessité de changer les habitudes de chacun au lycée.

Un projet comme celui-ci implique donc de fonctionner étape par étape :

  • écrire un scénario,
  • rédiger un chemin de fer pour organiser le tournage,
  • chercher des acteurs ou des figurants,
  • tourner les vidéos,
  • faire le montage,

Pas facile pour des réalisateurs amateurs, et pourtant, les résultats sont surprenants !

Les premiers préparatifs

Le plus dur pour les étudiants au début était évidemment de trouver une idée, mais surtout une idée réalisable. On ne s’en rend pas compte comme ça, mais produire un petit film, ce n’est pas mince affaire, et surtout quand il doit durer 30 secondes.

Quand bien même tout le monde avait sa petite idée, un nouvel obstacle était aussi de réussir à mettre sur papier, plan par plan, l’histoire imaginée. Vous pouvez demander : le film final n’est jamais comme on se l’imaginait.

Une étape, une version

Dans la réalisation d’un film, il y a en fait 4 écritures.

Comme dit précédemment, il y a d’abord l’idée, le film qu’on veut rendre. C’est les scènes qu’on a imaginé et auxquelles on a pensé, parlé avant même de rédiger quoi que ce soit.

Ensuite, il y a la deuxième écriture, c’est le film écrit, le scénario. Deuxième écriture parce que oui, c’est à ce moment là qu’on se rend compte que tout n’est pas toujours réalisable comme dans nos têtes quand on n’a pas le matériel de Spielberg.

C’est donc dans cette phase par exemple que « le cuisinier se téléporte et disparaît comme de par magie » devient « le cuisinier se cache derrière le mur ».

 

Extrait d’un chemin de fer – Crédit photo : Margot Diebold

 

Mais heureusement, pas besoin d’un énorme budget pour créer de bons petits films !

Bien entourés, tous les groupes avaient à leur disposition un peu de matériel du lycée, mais surtout, des lycéens plus que volontaires pour tourner dans nos films en tant qu’acteur principal ou figurant. On parle d’ailleurs des lycéens, mais les surveillants, les CPE et même le personnel de la cantine étaient enjoués à cette idée. Comme quoi, vouloir se la jouer acteur d’un jour, c’est pour tout le monde ! (A chacun son quart d’heure de gloire après tout).

Le tournage et le montage

Attention, révélation… pour avoir un film, il ne faut surtout pas oublier de filmer, et le tournage, c’est aussi une sacrée mission. Parce que oui, nous jouions les acteurs, mais cela ne faisait pas forcément de nous de bons acteurs. Les scènes ont souvent été filmées deux fois, trois fois, quatre fois… jusqu’à trouver la bonne prise : celle que l’on devait avoir mais surtout celle où personne ne rigolait. Il faut le dire, tourner un film demande aussi du sérieux, ne l’oublions pas !

Et c’est là que vient la troisième écriture : c’est celle qui se réalise vraiment, c’est l’ensemble des prises finales, car là aussi, une fois sur le lieu de tournage, les scènes changent. Il faut s’adapter au lieu, aux acteurs, dépasser les obstacles et parfois changer certaines scènes si l’on se rend compte qu’un tel plan est bien mieux en vidéo qu’un tel autre. Les scènes à la cantine et avec le cuisinier par exemple nécessitaient de se réorganiser car plusieurs équipes se sont trouvées sur le lieu en même temps. Mais c’est aussi ça qui fait le charme du métier.

 

Tournage vidéo – Crédit photo : Illona Krain

 

Enfin, et ne l’oublions pas, il y a la 4ème et dernière écriture, plus communément appelée : le montage.

Un peu de musique par ci, des transitions dignes des professionnels par là, quelques effets spéciaux extraordinaires et PAF : le film est fin prêt.

 

Montage vidéo – Crédit photo : Louise Diom

 

Comme vous avez pu le constater, c’est finalement en faisant preuve de beaucoup de sérieux, d’imagination et avec une touche d’humour que chaque groupe a su rendre de très bons travaux.

Au nom de toute la classe de BTS Communication, nous tenons par ailleurs à remercier encore tous ceux qui ont participé aux vidéos avec beaucoup de motivation (vos noms figurent dans les génériques de fin, ne vous inquiétez pas, vous deviendrez célèbres, c’est sûr).

Axelle Heyd et Camille Beill, 2TCOM

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