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Les votes sont clos !

Bureau 501, 15 candidats à l’imagination

Du 23 mars au 7 avril, le lycée René Cassin a ouvert ses portes afin d’accueillir une exposition unique, exposant des œuvres de 15 artistes membres de l’AIDA. Cet évènement a été organisé par les élèves de 1ère année de communication qui ont également pris en charge les visites accueillant ainsi les différentes classes et filières du lycée ainsi que des personnes extérieurs. Continuer la lecture de Les votes sont clos !

Ils ne demandaient qu’à danser l’amour

Ils ne demandaient qu'à danser l'amour
« Ils ne demandaient qu’à danser l’amour » de Elisabeth Hoffmann

L’oeuvre « ils ne demandaient qu’à danser l’amour » fait partie d’une série de tableaux qui s’appellent  « Cheminements et Réminiscences ». Elle parle des jeunes couples éclatants d’amour et de joie de vivre et dont l’espoir bascule dès le lendemain quand l’homme est enrôlé pour se faire massacrer à la guerre. Dans chaque oeuvre de la série, la partie en grisaille interpelle celle réalisée en couleurs à la façon dont un malheur questionne un bonheur de vivre.

Dans « Ils ne demandaient qu’à danser l’amour », un jeune couple danse. C’est jour de fête, la jeune fille tient une fleur à la bouche que son partenaire tente de saisir en riant. Ils sont amoureux. Ils rêvent de leur départ dans une vie qu’ils veulent construire ensemble, harmonieuse et féconde. De part et d’autre de la mise en scène centrale, gris sur gris cette fois, c’est un autre départ, celui d’un jeune homme – le même-, séparé de sa compagne, seul dans un flot sombre d’uniformes. L’incorporation de force a sonné pour lui, il est embrigadé vers la mort dans une guerre que ne le concerne pas et qu’il ne veut pas mais qui détruit tout.

http://elisabeth.hoffmann.pagesperso-orange.fr/

Grasser Estéban, Nicolas Julie

 

Margaux 1&2, Et si c’était elle…

L’oeuvre de Laurence Scheer se compose de quatre portraits et d’un buste. Les portraits mesurent chacun 20×20 cm et le buste, plus grand, 50×70 cm. La technique utilisée est l’huile sur toile.

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Madame Scheer a exécuté son travail en partant d’une photo d’étudiante.  C’est le choix de l’encadrement qui a son importance dans le jeu des portraits.  Les deux premiers, Margaux 1, sont présentés dans deux cadres anciens, dorés, qui font de de Margaux une jeune fille plutôt romantique et surtout intemporelle. On trouve ensuite les mêmes portraits, Margaux 2, dans un cadre noir, sobre, très contemporain. Une troisième œuvre, Et si c’était elle…  encadrée de la même manière mais bien plus grande, surplombe les portraits. Immédiatement, dans la plupart des cas, un parallèle se fait dans la tête de celui qui regarde : les portraits sont associés au corps. Un corps sans tête, des têtes sans corps …

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L’artiste souhaite nous rendre attentifs à des messages implicites délivrés par les images. Ceux-ci se portent sur la manière de positionner les choses, de faire appel à une certaine composition. Cela peut rapidement rappeler des idées, des stéréotypes, une histoire culturelle, émotionnelle ou esthétique sans qu’on y prête attention. La manière de placer les éléments peut être porteuse de sens, il faut donc en tenir compte voir s’en méfier.

Margaux Bodin, Antoine Adriano-Loeffler, Léo Ebel 1TCOM