Rencontre avec des poètes: de nouvelles formes d’expression pour mieux comprendre notre société

Dans les journaux, à la télé et même à la radio vous entendez en permanence parler des problèmes important de notre société. Vous ne faites même plus attention à ces messages, et pourtant… Mardi 20 novembre 2018, les élèves qui ont participé au forum de la démocratie ont entendu de façon originale et surprenante ces problèmes de sociétés. A travers des ateliers autour de la poésie en compagnie de poètes internationaux, ils ont put voir notre monde autrement.

Dans une classe d’espagnol, Laura Casielles, poétesse, discute avec une classe en deuxième année de prépa ECT. Durant l’heure, les étudiants lui ont posé des questions en espagnol  afin d’en connaître un peu plus sur elle et sur ses poèmes. Cette femme pétillante qui s’est donnée à coeur joie d’échanger avec ces étudiants, a ensuite pris du plaisir à écouter la suite de ses poèmes imaginée par les élèves avec l’aide de leur professeur, Monsieur Del Rey. Elle a été impressionnée par l’imagination de ces étudiants pour la suite de ses oeuvres, qui pour elle, correspondait parfaitement.

Les élèves de la classe préparatoire ECT en pleine discussion avec la poètesse, Laura Casielles (crédit photo : Amandine RUEFF)

Arrêtons nous quelques secondes sur cette poétesse qui a plusieurs flèches à son arc. En plus de s’être lancée dans l’écriture, c’est aussi une femme qui aime étudier les cultures étrangères. Elle a notamment fait des études sur les civilisations arabes. Femme engagée politiquement, elle a été responsable des analyses médias dans le parti Podemos.
Dans ses poèmes, Laura prône la tolérance, un message qui va faire écho à la suite de la matinée.

Vers 11 heures les élèves ont assisté à une représentation. Ils ne savent pas à quoi s’attendre. Tout ce qui a été dit c’est « vous verrez, c’est étrange ».
Assis par terre, nous attendons l’artiste. Une valise est posée au milieu du cercle.

Valise qui représente le voyage et le mélange des différentes cultures. (crédit photo : Laura RAUCH)

Nous sommes tous un peu impatients. C’est une représentation étrange, qui nous laisse tous un peu perplexe. Incompréhensible, est le mot le plus juste.  Nous avons tous ressenti une certaine gêne et un malaise était palpable entre les élèves.

Nous nous sommes donc intéressées au message que le doctorant Désiré Amani a voulu faire passer.
Laura en prépa ECT nous a donné son avis :

« Chacun est comme il est, même avec des coutumes différentes et ce n’est pas pour autant qu’il faut les exclure »

Cette représentation nous a aussi permise « de nous étudier de l’intérieur » – Mémoire historique-, cette phrase de Laura Casielles fait bien écho au message que Désiré Amani a voulu nous faire passer.
Il a souhaité aussi nous faire prendre conscience à quel point les gens sont attachés aux choses matérielles comme avec l’exemple de la farine jetée sur le téléphone.

« La réaction des personnes ne m’a pas étonné, nous sommes tous attachés à nos téléphones et nous connaissons tous la valeur de la marque. Certaines personnes sont plus attachées à leur téléphone qu’à elles-mêmes. »

Ne pensez vous pas que nous pouvons aimer notre culture d’origine et notre culture d’adoption à la même égalité ? Pourquoi accueillir chez vous des invités, comme ici, les poètes dont vous ne connaissez rien et non des migrants ? Pourquoi donner autant d’importance aux choses matérielles ?

Alors, réfléchissez-y et peut-être trouverez-vous vous même la réponse à ces questions. Qu’en dites-vous ?

 

Laura Rauch et Amandine Rueff 1TCOM

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