Un homme aux multiples casquettes : Pascal Grunenwald

Des étudiantes en BTS Communication ont rencontré Pascal Grunenwald. Découvrez son interview.

Quelle est votre fonction ?

Je suis agent technique principal deuxième classe.

Depuis quand travaillez-vous au lycée René Cassin ?

Cela fait maintenant 10 ans que je travaille au lycée René Cassin, mais j’ai déjà travaillé au Lycée Marcel Rudloff, au lycée Kléber et au lycée Marie Curie.

Avez-vous toujours travaillé dans des lycées?

J’ai déjà travaillé dans le  privé, c’est pour cela que je sais un peu faire de tout.  Je m’adapte assez facilement, que cela soit avec les produits d’entretiens, avec la peinture ou dans des lieux différents.

Devez-vous vous adapter à toutes les situations du lycée ?

C’est obligé, en 32 ans j’ai déjà fait de tout, donc je sais tout faire et cela, dans toutes les situations. C’est cela qui est bien. Ne pas toujours faire la même chose. Je n’aime pas faire tout le temps la même chose.

Faisiez-vous la même activité dans les autres lycées ?

Quand on commence on fait de tout, de la plonge, de la cuisine également. Maintenant je fais de la peinture au lycée René Cassin.

Combien dheures par jour êtes-vous au lycée ?

Je viens tous les jours à 5 heures du matin pour préparer les photocopieuses pour les professeurs, pour ouvrir les portes. Parfois je termine à 11 heures parce que je reprends dans l’après-midi un peu plus tôt, pour alléger ma collège à l’accueil. Il y a aussi des malades dans le service qu’il faut parfois remplacer. Mes horaires sont donc assez variables.

Y-a-t-il souvent des imprévus dans votre travail ?

Il y en a tous les jours. Il y a des malades, ou encore comme ce matin par exemple, nous avons dû déménager le CDI pour mettre les échelles en place pour refaire le plafond. Il y a aussi des entreprises de peinture qui interviennent, mais moi je fais quand même beaucoup. Parfois je suis seul, mais c’est bien d’être seul on travaille mieux.

Arrivez-vous à tout gérer tout seul ?

L’organisation, c’est la moitié du travail de fait. Mais j’ai aussi mon équipe avec des collègues super, il faut le dire. Ce que j’aime aussi dans ce lycée c’est l’administration qui est vraiment super.

Combien êtes-vous dans votre équipe ? Chacun est-il spécialisé dans un domaine ?

Je n’ai jamais vraiment compté, mais je dirais une dizaine. Tout le monde fait de tout, mais chacun a sa spécialité.

Quel aspect de votre travail vous plait le plus ?

Ce que j’aime le plus c’est la peinture. J’aime bien rénover les choses, organiser les choses et mon travail.

Ce n’est pas difficile de travailler dans un lycée ?

Pour moi il n’y a pas de difficultés particulières, les difficultés c’est quand on ne veut rien faire. Moi j’aime mon travail.

Ny aura-t-il pas un moment où il ny aura plus de mur à peindre ?

Des murs il y en aura toujours dans le lycée, des sols à poncer également. Dans 8 ans je serai à la retraite, mais il y aura toujours des murs, même quand je ne serai plus là.

Y a-t-il des choses que vous avez appris sur le tas ?

On apprend toujours beaucoup de chose sur le tas. On essaye puis on fait. Par exemple, je n’avais jamais fait de carrelage auparavant et pourtant maintenant, je sais en faire un peu. On apprend toujours et tous les jours.

Avez-vous déjà participé à lorganisation dun événement comme lexposition « Bureau 501 : 15 Candidats à l’Imagination » à venir ?

Du rangement de mobilier, aider à la mise en place des cimaises. On est aussi là pour placer les grilles pour les expositions. On aide comme on peut et où on peut.

Quelles sont vos activités outre la peinture ?

Je dois aller à la poste, faire l’accueil, je fais aussi du jardinage en été, mais je m’occupe essentiellement de la peinture.

Vous voyez-vous faire autre chose avant darrêter de prendre votre retraite ? 

Absolument pas, je veux continuer à faire ce que je fais : la peinture. J’aime bien quand les élèves rentrent dans une salle de classe et que c’est beau ; qu’ils ne rentrent pas dans des murs sombres.

En dehors du travail, que faites-vous ?

J’aime marcher, faire du vélo, ce que tout le monde fait en général. Je vis comme tout le monde.

Mimi Huynh, Tiffany Collet et Charlotte Reboulleau, 1TCOM
Photo Mimi Huynh

 

 

 

 

 

 

2 réflexions sur « Un homme aux multiples casquettes : Pascal Grunenwald »

  1. Beau reportage de notre concierge préféré.
    Les questions posés sont variés et les réponses
    donnés avec humour .
    Merci pour ce portrait qui nous en
    montre un peu plus sur Mr Grunenwald

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