Une artiste funambule

À l’occasion de l’exposition « Bureau 501 : 15 candidats à l’imagination », deux étudiantes ont eu la chance de suivre Nikita, artiste peintre et membre de l’AIDA, dans son univers.


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

« Nikita, je conçois et réalise des œuvres. C’est une passion que je cultive car il n’y a pas de limite dans le processus de création. Pour moi ce qui est important, c’est la compréhension de l’espace spatiale et humaine, et donc le sens des couleurs. On laisse libre court à sa fantaisie et c’est « no limit », on invente, on pratique, on dévoile. Je me sens toujours en équilibre sur un fil, un funambule, parce que la vie est funambule. »

Qu’aimez-vous représenter ?
« J’aime représenter l’humanité dans tous ses états, le ciel, la mer, l’humain… et ça donne un melting-pot dans ma tête. Je m’inspire du monde car j’ai fait la moitié du globe pendant mes études grâce à des échanges universitaires dans l’art. Dans chaque pays il y a une culture différente et c’est ce qui peut nous rendre autodidacte. »

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Atelier de Nikita

Quel est votre parcours scolaire ?
« J’ai fait l’École d’Académie décorateur à Stuttgart puis j’ai fait une école de psychothérapeute. Je me suis également lancée dans l’humanitaire à Madagascar dans la formation médicale, on a monté une maternité et un centre dentaire. Dans mon travail je m’inspire de Madagascar parce que malgré la misère il y a une multitude de couleurs et de sourires. »

L’art est-il votre activité principale ?
« Oui l’art est mon activité principale mais j’ai aussi travaillé la patine pour des films, pour le clip d’un rappeur. Mais oui, l’art est mon activité principale parce que ça fait partie de moi. »

Depuis combien de temps êtes-vous membre de la galerie AIDA ?
Depuis quelques années déjà. Je voulais faire partie de ce mélange d’artistes anciens et nouveaux car ils ont envie de vous apprendre des choses. C’est un soutien parce qu’être artiste n’est pas un métier facile, même financièrement, puisque nous ne ne bénéficions pas de couverture sociale. »

Pour conclure cette interview, à quel mot pouvons-nous vous associer ?
« … « Électron libre » qui trouve des atomes où je reste accrochée et je peins. »

 

Myriam Essaad & Tania Gooniah, 1TCOM

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