Un Vendredi 13 novembre peut signifier moment de gloire ou de DÉSASTRE. C’est malheureusement le cas de ce vendredi 13 novembre 2015.
- Pour revenir aux faits :
Durant le match amical de football entre la France et l’Allemagne pour l’Euro 2016, des coups de feu ont retenti peu avant la mi-temps dans les alentours du stade de France, à Paris. Il y a eu six attaques dans la nuit du 13 novembre et un bilan à ce jour de 129 morts et plus de 350 blessés.
Les terroristes ont donc attaqué à divers endroits comme vous avez pu l’entendre tout au long de ces jours de deuil : à Saint-Denis, rue de Charonne (XIe arr. de Paris), rue de la Fontaine-au-Roi (XIe arr. de Paris), rue Alibert (Xe arr. de Paris), Boulevard Voltaire (XIe arr. de Paris) et au Bataclan (XIe arr. de Paris).
Suite aux attentats, nombreux sont les monuments, cinémas, écoles (…) qui ont été fermés.
- Nous, membres du lycée René Cassin sommes quelque part aussi des victimes :
Ce drame nous touche tous. Nous sommes tous concernés, qu’on soit habitant de Paris ou de Strasbourg, quels que soient nos religions, nos croyances, notre sexe, notre âge. Il ne faut pas montrer du doigt une communauté et la tenir responsable. Aucune religion ne pousse des personnes à agir de la sorte.
Au-delà de la Ville lumière, ces attentats ont affecté plus qu’une nation, un monde entier.
L’acte de solidarité mondial s’est fait ressentir. Que se soit dans le monde politique, dans le monde sportif, … Des hommages partout dans le monde. Londres, Berlin, New York, Madrid ou Sydney. Il y a eu des rassemblements pour rendre hommages aux victimes. A l’étranger, de nombreux monuments se sont parés des couleurs du drapeau français et la Marseillaise a été chantée.
Notre établissement est aussi en deuil et rend hommage aux victimes!
Cependant, il ne faut pas se laisser abattre, s’arrêter de vivre. Ce serait les laisser gagner ! Les valeurs que défend la France doivent nous pousser à nous battre et à continuer notre vie.
Beaucoup de gens ont perdu la vie, un proche, une connaissance, un ami. C’est pour eux, qu’on les connaisse ou non, que l’on doit s’unir ensemble contre le terrorisme.
Il faut parler de ce qui s’est passé. Pourquoi pas dans le D-plumé ?
Il peut devenir un de vos réseaux sociaux ; celui-ci, interne au lycée René Cassin.
G. Yasmina
2TCOM
Réactions d’élèves de seconde :
Inès : Les faits du vendredi 13 novembre nous ont tous affectés. La minute de silence de ce matin était la plus sincère.
Walid : Pendant la demi-journée les professeurs étaient très tendus à cause du vocabulaire qu’on utilisait.
Les cours étaient pratiquement finis quand l’heure de la minute du silence a sonné par une alarme différente. Je me suis concentré et j’ai pensé aux victimes et aux familles des victimes, qui ont été tués ou choqués par les attentats.
A la fin j’ai donné un dessin à la prof d’anglais où il y avait la tour Eiffel sous la pluie et la statue de la liberté qui pleure aux pieds de la tour. Et j’ai peur pour le futur qui sera plus tourmenté car la France a réagi en envoyant 20 missiles dans les camps d’entraînement de Daesh.
Jaoued : cette minute de silence a été remplie d’émotions pour nous. Durant cette minute toutes nos pensées ont été pour les victimes et surtout pour les familles des victimes qui doivent subir ce malheur d’avoir perdu un de leurs proches.
Rébecca : Une minute de silence est le plus grand moyen à nous, tous les Français de montrer notre recueillement et notre solidarité aux victimes de cet attentat et à leurs familles. La minute de silence est pour moi une minute qui doit être respectée car peu importe notre opinion sur l’actualité, c’est un moyen de faire le deuil pour les 129 innocents morts. Ces personnes pourraient être nos proches, il faut donc comprendre ce que peuvent endurer leur famille.
Très bonne initiative de donner la parole aux élèves, sur l’actualité, aussi tragique soit-elle.