Je suis Charlie. Un prénom devenu le slogan dans le pays tout entier suite à l’attentat du 7 janvier 2015 par des soldats d’Al-Qaïda au Yémen. Une semaine bouleversante pour la France qui a connu 17 victimes.
C’est près de 4 millions de français qui se sont réunis derrière ce slogan le week-end suivant l’attentat. Le peuple s’est mobilisé dans les rues de France afin de rendre hommage aux victimes et de clamer haut et fort le droit à leur liberté d’expression. Nous avons pu retrouver un peuple uni félicitant ses forces de l’ordre, ses dirigeants, et chantant en coeur la marseillaise.
On remarque aussi des réactions, plus ou moins objectives, dans les collèges et lycées de toutes régions confondues. Des minutes de silence sont observées, des cours sur les dessins de Charlie Hebdo sont abordés, des discours tenus par les professeurs afin d’éviter tout amalgames ne sont pas omis.
Nous avons pu rencontrer une étudiante du lycée René-Cassin présente à la manifestation de Strasbourg du dimanche 11 janvier, qui a rassemblé environ 45 000 personnes place Kléber. Elle nous fait part de son émotion durant la marche républicaine en nous précisant “le symbole fort qui s’y trouve est l’unité, prouvée par le nombre de personnes présentes. Ca marque, c’est beau et ça vient de partout dans le monde”. De plus elle nous cite ses motivations de sa présence sur les lieux: “Je suis venue pour montrer que je suis une citoyenne, et pour montrer que malgré que nous soyons différents, nous sommes unis avant tout, c’est dommage qu’il faille un tel événement pour que les gens sans rende compte”.
Cet évènement tragique a permis de faire ressortir l’unité républicaine, peu visible ces dernières années. De plus, les étudiants se sont réellement sentit concerné et touché par cet outrage à leur liberté d’expression. C’est ensemble et unis que nous devons protéger ce droit précieux car nous vivons sur le territoire français et personne n’affaiblira nos valeurs.
MAIRE Louise – EHRHARD Justine – ROTH Raphaëlle
Merci pour la correction
« c’est dommage qu’il faille un tel événement pour que les gens sans rende compte » : « s’en rende compte », non ?