A la découverte d’une artiste…

Le temps d’une interview et d’une visite à son atelier Elisabeth Hoffmann, artiste de l’Aida, nous fait découvrir sa passion : l’aquarelle.

Pourquoi cette passion ?
Une passion ne se choisit pas. J’ai d’abord enseigné parce que pour ma famille c’était inconcevable d’avoir un métier aléatoire. J’ai donc formé les enseignants et enseigné l’art aux enfants en difficultés, pour les aider à se construire et à s’extérioriser par l’art. Maintenant je pratique toute sorte d’art mais surtout de l’aquarelle. C’est un art que les gens ne comprennent pas voient seulement comme la préparation à d’autres œuvres. Site web de l’artiste.

Selon vous, quels sont les inconvénients du métier ?
L’inconvénient principal est qu’on ne peut pas vivre de l’art, ce n’est pas rentable. C’est un marché peu reconnu.
Que faites-vous personnellement pour vous faire connaître ?
Je profite d’invitation à des salons, dont j’ai été dernièrement invitée d’honneur. Je me fais également connaître par le biais de la galerie.
Etes-vous entièrement libre dans votre travail ?
Je peux faire selon ma volonté car pour moi l’art n’est pas mon principal revenu. Mon inspiration me vient de ce qui me tient à cœur, des rencontres, d’événements et de la relation entre les êtres.
 
Combien d’années d’expérience avez-vous dans ce métier ?
Je travaille l’aquarelle à fond depuis neuf ans, mais la pratique depuis trente ans.
Comment peut-on se renouveler dans le milieu artistique ?
Le renouvellement se fait tout le temps, avec les recherches, les nouveaux essais avec l’eau,  jouer avec l’eau, les échecs et les réussites.
Quelle est l’étape que vous préférez dans les réalisations ?
Les différentes étapes sont :
lire beaucoup, aller à beaucoup d’expositions ce qui permet une imprégnation
faire des croquis rapidement
c
hoisir le bon papier et savoir comment le préparer
f
aire des essais, puis des séries et enfin des choix
Elles sont toutes passionnantes.
cf : Julie NIcolas, Estéban Grasser
cf : Julie Nicolas, Estéban Grasser

Travaillez-vous exclusivement en intérieur ?
Je travaille surtout en intérieur et je préfère car en extérieur l’eau sèche plus vite et les conditions ne sont pas les mêmes. Je travaille quelques fois en extérieur mais plutôt avec un petit carnet et je fais alors des esquisses, des croquis.

 Etes-vous amenée à vous déplacer ?
J
’ai voyagé au Japon et au Maroc, et je vais prochainement en Andalousie pour m’inspirer de la danse et de la musique. Mais je n’ai pas besoin d’aller loin pour trouver des sujets qui m’inspirent. 
Avez-vous déjà refusé une proposition de travail ?
Oui, je refuse lorsqu’on me demande précisément quelque chose, je ne fais pas de portrait sur demande.
Quelle est votre définition personnelle de l’art ?
Pour moi l’art c’est l’expression de ce qui nous interpelle, ce qui est au fond de nous. C’est élargir notre moyen d’extérioriser. C’est une action intense mais passionnante. Je suis d’’ailleurs toujours calme quand je peins. Sans art dans le monde on serait mort.
Identifiez-vous à un mouvement artistique précis ?
Pas vraiment mais je m’apparente à la recherche de l’aquarelle contemporaine.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre l’Aida ?
J’ai refusé d’exposer pendant très longtemps, mais mes amis m’ont dit que je devais me lancer et partager mes œuvres, j’ai alors candidaté à l’Aida pour pouvoir exposer.
Quelle œuvre pensez-vous nous présenter ?
J’ai commencé à travailler la danse et pense vous présenter une série de tableaux. Je travaille sur différentes danses, celles qu’on a tous en nous.
cf : Julie Nicolas, Estéban Grasser
tableau d’une série de Elisabeth Hoffmann, cf : Julie Nicolas, Estéban Grasser
Julie Nicolas
Estéban Grasser
1TCOM

 

 

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