A 31 ans, Moutoussamy Laïla se révèle comme la nouvelle Conseillère Principale d’Education (CPE). Embauchée en Septembre 2014 comme Assistante d’Education, elle a su tirer les bonnes ficelles afin de s’imposer en remplacement au poste de CPE, suite au départ temporaire de Monsieur Bensedira. Jeune et dynamique, elle nous explique son parcours ambitieux.

Quel est votre parcours professionnel ?

La CPE – J’occupais de 2009 à 2012 le poste d’Assistante d’Education au Collège Fustel de Coulanges. Je me suis ensuite consacrée à une licence en sociologie option ethnologie, pour me diriger ensuite vers un master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ; option parcours CPE). 

Le métier de CPE vous plait-il ?

La CPE – Le travail me plait, il a en effet conforté mon choix. J’organise la vie scolaire, l’animation éducative, je traite les absences. Je pense qu’il faut être passionné, patient, et avoir une oreille attentive pour exercer ce métier, cela me parait indispensable.

Quels sont les aspects positifs ?

La CPE – Ce métier me permet de découvrir l’élève autrement, le rapport est en effet différent, plus personnel.  A travers mes connaissances, je peux également leur transmettre mon savoir. En soi, je dirai que ce métier est passionnant, notamment d’un point de vue relationnel. De plus, je suis régulièrement à la rencontre des parents d’élèves et en contact avec les professeurs. Ce qui installe une certaine relation de confiance et de travail.

Quels sont les aspects négatifs ?

La CPE – La surcharge de travail est pesante ! Je dois en effet gérer 14 classes à l’aide d’une seule surveillante et j’ai souvent le sentiment de ne pas faire ce que j’avais prévu. « Toutefois, lorsque trois surveillants et les deux CPE sont présents, on peux faire péter le champagne ! » (Rire).

D’un autre côté, je regrette le fait d’être trop présente à mon bureau et non à la rencontre des élèves dans les couloirs, dans la cour de récréation.

Quelles sont les qualités requises ?

La CPE – Dans ce métier, la patience est la qualité primordiale. Il faut également disposer d’une bonne capacité d’analyse face à certaines situations, parfois difficiles à gérer. Je me dois d’être compréhensive et d’avoir cette qualité de « sociologue ». Il faut savoir être un bon médiateur.

Baechler Elodie – Demmerlé Laura – Panfini Nicolas.