Un groupe d’AP composé d’ élèves de SGA, B et C a participé cette année au Prix Jean Renoir des lycéens. Après avoir vu 7 films au Star, notre groupe a décidé, après bien des débats, que notre film préféré était Aurevoir là-haut d’Albert Dupontel.
A Paris, les 30 et 31 mai, dans les locaux somptueux du lycée Louis-le-Grand, Sarah et Acelya, accompagnées par Mme Martins, ont participé au jury réunissant des lycéens de toute la France et défendu le film. Finalement, c’est Hubert Charuel avec son film Petit Paysan qui a gagné. Ce film était notre deuxième préféré alors nous ne sommes pas déçus.
Cette année, participer au prix nous a ouvert les yeux sur des films que nous n’aurions pas découverts seuls, nous avons appris à voir des films sous-titrés et aussi à mieux exprimer notre avis critique: le bilan est positif!
Voici un texte de remerciements envoyé aux organisateurs du prix par Julien Simonin de SGC
Cher ministère bienveillant, Je vous exprime à travers ce poème, Tous mes vœux de remerciement. Cher ministère titubant, Je vous souhaite bon courage et rage de combattre, Pour vous occuper de votre pays bien aimant. Cet AP m’a apporté passion, Cet AP m’a apporté occupation, Et intérêt grandissant pour le cinéma, Et pour la critique même de celui-là. Je ne regrette pas cette année passée Et encore moins ma présence à ces séances d’AP Mes salutations les plus distinguées De la part d’un élève satisfait. Julien Simonin 2nd SGC [ Du lycée René Cassin, (Strasbourg) ]


L’Iguifou, c’est le ventre insatiable, la faim, qui tenaille les déplacés tutsi de Nyamata en proie à la famine. Recueil de cinq nouvelles empreintes de poésie et d’humour qui gravitent autour du génocide rwandais.
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie.
mille c’est la jungle. Les parents s’aiment, se battent. Au milieu du chaos, 3 enfants tentent de grandir. La meute observe les fauves. Quand le père danse, les petits l’imitent. Quand la mère dort, ils apprennent à rester silencieux. La vie animale est âpre. Mais l’imaginaire est sans limites.
En Sibérie, en Ecosse, dans les criques de la mer Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces 15 nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Goncourt de la Nouvelle 2009.