Manon et Camille, deux étudiantes du lycée René Cassin ont participé au Challenge Négociation organisé par l’IUT Robert Schuman à Illkirch le vendredi 12 janvier 2018. Nous les avons rencontrées après leur victoire …

Présentez-vous : classe, projets futurs, passions, etc.

Manon : Je m’appelle Manon Niess, je suis en deuxième année de BTS Commerce International. L’année prochaine j’envisage de faire la licence franco-allemande M3E. Mes passions sont la photographie et la course à pied.

Camille : Je suis Camille Bréhier également en deuxième année de BTS Commerce International.

En quoi consiste le Challenge Négociation?

Il s’agit d’un concours organisé par l’IUT Robert Schuman d’Illkirch, qui invite plusieurs BTS à participer à des négociations faites par des professionnels : le but est de simuler la vente d’un produit afin d’être confronté à une situation commerciale. La négociation peut être faite en plusieurs langues et par binôme sur un produit préalablement choisi par l’IUT.

Comment se déroule le challenge?

Un mois et demi avant le concours, l’IUT nous transmet le sujet de négociation avec toutes les indications et informations à respecter, ce qui nous laisse suffisamment de temps pour nous préparer à l’avance à la négociation. Cette année la négociation a été tournée vers une marque américaine de chocolat nommée Noteworthy, spécialisée dans la gravure entièrement en chocolat. Cette nouvelle intitulé «  A girl’s best friend » écrite en anglais raconte l’histoire d’une femme qui avait reçu une tablette de chocolat magique. Pendant ce concours nous devons négocier face à des professionnels par binôme. Ensuite en fonction de nos compétences et de notre efficacité face à la négociation une note nous est attribuée.

Avez-vous été préparé à ce challenge?

Oui, nos professeurs de langues ainsi que notre professeur principal également professeur de négociation, Madame Gross, nous a préparé à ce concours. Les étudiants de notre classe ont également participé à la réalisation des outils d’aide à la vente, à savoir brochure, facture, carte de visite etc. D’autres binômes dans la classe participant au challenge en anglais, nous avons eu l’occasion de nous exercer dans les deux langues.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer ?

Nous avons eu envie de participer tout d’abord pour l’expérience mais cela a aussi été une bonne préparation à notre épreuve de négociation en avril.

Pourquoi avoir choisi de le faire en allemand ? 

Manon : J’ai choisi l’Allemand car c’est une langue dans laquelle je me sens particulièrement à l’aise et que j’affectionne beaucoup.

Camille :  Le choix de l’allemand était pour moi évident, bien qu’étant ma langue maternelle, j’ai pu apprendre à l’utiliser dans le monde professionnel.

Dans quelles autres langues est-il possible de le faire?

Il est également possible d’y participer en anglais, espagnol et français.

Toute la classe a-t-elle participé ? 

Non, seulement huit personnes ont participé au challenge, deux binômes en Allemand, le nôtre et celui de Louis Schempf et Grace-Essenam Gnidete. Il y avait également deux binômes en anglais avec Ouiame Sanai et Yanis Escartin arrivés à la première place ainsi que Claudia Sondenecker et Lucas Schierer arrivés en deuxième position.

Quels bénéfices tirez-vous de ce challenge ?

Manon : Grâce à ce challenge, j’ai pu acquérir des compétences et voir le déroulement d’une vraie négociation. Cela m’a également permis de me préparer pour mon épreuve définitive.

Camille : Ce concours m’a permis d’évaluer mes compétences en situation réelle, professionnelle et surtout improvisée. Je pense que ce concours m’a également permis d’approfondir mes compétences linguistiques.

Qu’avez-vous remporté ?

Nous sommes arrivées à la première place du concours en allemand. Nous avons remporté du chocolat, une place de cinéma ainsi qu’un ticket pour aller au Block’out à Strasbourg.

​Souhaiteriez-vous y participer à nouveau ?

Manon : Oui bien sûr, je trouve que c’est une expérience très enrichissante au niveau professionnel.

Camille : Si l’occasion se présentait, je pense que je serais tout à fait partante pour y participer à nouveau.

Loganne Sorgius et Mélanie Vernier, 2TCOM