Monsieur Lorentz, proviseur adjoint du lycée, a accepté de répondre à quelques questions concernant sa profession : au cœur du lycée, un métier passionnant.
Lhamarane : En quoi consiste votre fonction ?
M.Lorentz : En tant que Proviseur-Adjoint, je suis là pour seconder le proviseur : être le responsable de la mise en place des emplois du temps, du service des professeurs, du service des classes et d’organiser le fonctionnement au niveau de la planification générale. Je suis également là pour le suivi des classes et je travaille ainsi en collaboration avec les équipes pédagogiques (proviseur, CPE, professeurs….).
Lhamarane : Quel est l’intitulé exact du métier?
M. Lorentz : L’intitulé du métier est « personnel de direction » et la fonction est « proviseur-adjoint ».
Lhamarane : Quelles études avez-vous suivies pour obtenir ce poste ?
M. Lorentz : La particularité des emplois de personnel de direction de l’Éducation Nationale, c’est que nous commençons en général par la fonction de professeur ou de CPE pendant 5 ans. Puis, nous pouvons passer le concours de personnel de direction. Pour ma part, j’ai d’abord été enseignant en « hôtellerie-restauration » avant de passer le concours, qui m’a permis d’être ici aujourd’hui.
Lhamarane : Quelles sont les qualités requises pour le métier de proviseur-adjoint?
M. Lorentz : Il faut de la rigueur et de l’écoute : il faut savoir être attentif aux élèves et aux professeurs. L’organisation est importante : il faut gérer deux, voire trois sites, pour les emplois du temps. Il faut aussi avoir de bonnes connaissances en pédagogie pour pouvoir travailler en équipe, notamment sur la façon dont on fait évoluer le travail au sein de l’établissement.
Lhamarane : Avez-vous du temps pour vous ? Cette fonction permet-elle un équilibre entre la vie privée et professionnelle ?
M. Lorentz : C’est toujours un petit peu compliqué, ce sont des fonctions qui prennent du temps et les journées sont longues. Je viens souvent à sept heures, tôt le matin, au bureau, et j’en sors vers dix-neuf ou vingt heures. En revanche, lorsque je sors de l’établissement, même si le cerveau continue de travailler et qu’on se dit « il faut que je pense à ça » ou « il ne faut pas que j’oublie de faire ça demain », on réussit à penser à autre chose. A partir du moment où vous faites quelque chose que vous aimez, vous n’avez pas de problème avec ça.
Lhamarane : Aimez-vous votre métier?
M. Lorentz : J’adore mon métier. Je suis parfois amené à recadrer quelques élèves, leur faire comprendre que ça ne va pas et qu’il faut changer. Mon objectif est de faire en sorte qu’ils réussissent, qu’ils aient la meilleure orientation possible et qu’ils en soient heureux. Tout doit se passer au mieux pour eux mais également pour les professeurs. Nous sommes là pour assurer l’avenir des jeunes, et pour moi c’est un des plus beaux objectifs du monde.
Propos recueillis par Lhamarane Diallo
Article supervisé par Claire Friant, 1TCOM
C’est super Lhamarane !! Beau travail !!
Bisous, Tantine Michelle