Un artiste peintre, surnommé SmaK-titi,  membre de la galerie AIDA réalise des oeuvres qui relève du Pop Art.  Nous avons pu en savoir plus sur sa carrière et son évolution.
De quelle origine êtes-vous ?
Je suis normande plus précisément de Rouen. Mais j’ai vécu dans la ville de Lisieux située dans le département du Calvados en Normandie.

La peinture est-ce un héritage familial ou une passion que vous avez découverte?
Effectivement, il s’agit d’un héritage. Ma tante est venue nous rejoindre elle habitait juste au-dessus de chez nous. Ce qui fait que cette proximité a eu un impact sur moi quand j’étais petite je la voyais dessiner tout le temps ce qui m’a donné envie de m’y mettre à mon tour.
Du côté paternel, j’avais une grande mère qui était férue d’art.
Elle m’emmenait dans les expositions, les musées.
C’est dans mes gènes et il se trouvait que j’étais douée en dessin. C’est  une chance qui n’est pas donnée à tout le monde.

D’où vous vient votre inspiration, avez-vous un artiste quelconque qui vous sert de modèle ?
Mes dessins sont des personnages imaginaires. Je ne pourrais pas trop dire que je suis inspirée d’autres personnes.
Dans  ma jeunesse j’ai aimé Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Henri Matisse et Jean Dubuffet.
Avec le temps, je me suis intéressée au Street Art. Je ne m’en inspire pas mais je me base sur les graffitis pour moderniser mes œuvres.
Je ne peins pas sur les murs mais sur les toiles…
Je ne dirais pas que je suis inspirée d’Andy Wahrol mais dans mes œuvres il y a quelques ressemblances puisqu’il s’agit du Pop Art.

Vos œuvres d’arts ont plus un style figuratif. Vous arrive-t-il de faire dans de l’abstrait ?
Je ne suis pas vraiment intéressée par l’art abstrait.
Je prône plus un style figuratif et vous remarqueriez par vous-même que dans la plus part de mes œuvres il y a toujours des personnages.

Pourquoi avoir choisi SMAK-TITI comme signature sur vos œuvres?
C’est mon nouveau nom d’artiste par rapport au Street Art.
J’ai changé pour des raisons personnelles mais aussi, parce que j’ai des homonymes dans le même domaine.
Cela m’a beaucoup gêné et je trouve que c’est plus original.

 Quand est-ce qu’avez-vous réalisé votre première œuvre ?
J’étais en 6ème, mes parents n’avaient pas assez de moyen pour me payer des toiles. Je peignais sur des draps blancs que je tendais sur des vieux morceaux de bois.
J’ai commencé comme ça.

Rencontrez-vous des difficultés quand vous réalisez vos œuvres ?
Non par forcément. Ce qui me gêne, c’est la peinture à l’huile : ça ne séchait pas très vite et c’est compliqué de repasser plusieurs couches.
Depuis 3/4ans je suis à l’acrylique, les toiles sèchent  plus rapidement en  10 minutes environs. Les couleurs sont plus vives.

Votre première exposition s’est déroulée quand ? Et quel a été votre ressenti ?
Ma première exposition s’est déroulée en 1992 aux Etats-Unis, elle était belle.
J’ai vécu là-bas pendant deux ans.
Il s’agit d’un souvenir inoubliable, les gens était curieux, intéressés et ça leur plaisaient.

 Parmi vos œuvres laquelle est votre préférée ?
(Rires)
Euh….C’est toujours la plus récente qui l’est.
Elle n’est pas avec moi ici mais je peux vous la montrer. Elle est sur mon Smartphone c’est ma chouchoute ma préférée.

Khechen Cheyenne et Loko Baudry