Archives de catégorie : Vie du lycée

Margaux 1&2, Et si c’était elle…

L’oeuvre de Laurence Scheer se compose de quatre portraits et d’un buste. Les portraits mesurent chacun 20×20 cm et le buste, plus grand, 50×70 cm. La technique utilisée est l’huile sur toile.

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Madame Scheer a exécuté son travail en partant d’une photo d’étudiante.  C’est le choix de l’encadrement qui a son importance dans le jeu des portraits.  Les deux premiers, Margaux 1, sont présentés dans deux cadres anciens, dorés, qui font de de Margaux une jeune fille plutôt romantique et surtout intemporelle. On trouve ensuite les mêmes portraits, Margaux 2, dans un cadre noir, sobre, très contemporain. Une troisième œuvre, Et si c’était elle…  encadrée de la même manière mais bien plus grande, surplombe les portraits. Immédiatement, dans la plupart des cas, un parallèle se fait dans la tête de celui qui regarde : les portraits sont associés au corps. Un corps sans tête, des têtes sans corps …

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L’artiste souhaite nous rendre attentifs à des messages implicites délivrés par les images. Ceux-ci se portent sur la manière de positionner les choses, de faire appel à une certaine composition. Cela peut rapidement rappeler des idées, des stéréotypes, une histoire culturelle, émotionnelle ou esthétique sans qu’on y prête attention. La manière de placer les éléments peut être porteuse de sens, il faut donc en tenir compte voir s’en méfier.

Margaux Bodin, Antoine Adriano-Loeffler, Léo Ebel 1TCOM

 

 

Jeux d’enfants

Geneviève Nicolet-Woelfli présente trois de ses œuvres à l’exposition Bureau 501 : 15 Candidats à l’Imagination.

L'aérospatialeLa première œuvre L’ aérospatiale (30 x 40 cm) nous montre un petit garçon qui joue avec un avion fabriqué avec du papier journal. L’avant de cet avion est réalisé avec un anneau. Et sur le côté gauche de l’œuvre on y trouve un bout de papier indiquant « Société Alsacienne de Constructions Mécaniques ».

Jusqu'au bout du monde

La seconde Jusqu’au bout du monde (40 x30 cm) décrit une petite fille assise dans un charriot en bois avec une plaque d’immatriculation 03 RZ 67.

Les petits bateaux

La dernière Les Petits Bateaux (40 x 90 cm) nous laisse apercevoir quatre enfants dont deux filles et deux garçons jouant avec des bateaux.

Ces œuvres ont plusieurs liens :
– les jeux d’enfants
– les compositions géométriques stylisées
– des coloris proches
– des intégrations de matériaux
– un style identique dans la manière de représenter des personnages entrain de jouer

SCHUBNEL Elisa et BENGAIED Houda 1TCOM

« Le matin des oiseaux »

Le matin des oiseaux

Huile sur toile peinte au couteau
80x80cm

Phtoto : Antoine Meyer
Phtoto : Antoine Meyer

Dans cette oeuvre, les couleurs dominante sont le bleu et le blanc. Ces deux couleurs s’inscrivent dans le style de peinture de notre artiste.
Avec ce tableau, Anne-Marie Reeb veut nous transporter dans son univers, dans sa passion mais surtout son passé.
Pour nous, une forêt ne représente qu’un paysage tandis qu’elle, voit tout autre chose. Elle, y voit une forme de liberté et de bonheur et c’est la sentiment dont elle veut nous faire part.
Nous voyons qu’une simple forêt mais chacun y voit autre chose et c’est pourquoi ses œuvres nous encouragent à exprimer notre pensée et à la partager….

Pourquoi ?

Pour cette sculpture Paul Nemet a trouvé l’inspiration en observant des jeunes qui attendent près d’un arrêt de tram à côté de chez lui, souvent les mêmes qui attendent assis sur une armoire électrique. Qu’attendent-ils ? Peuvent-ils attendre autre chose de la situation dans laquelle ils semblent être piégés ? On peut se demander pourquoi sont-ils là ? Sont-ils enfermés dans leur condition ?

-Pourquoi- P. NEMET
« Pourquoi ? » de Paul Nemet 110x35x15
-Pourquoi- P. NEMET 1
« Pourquoi ? » de Paul Nemet 110x35x15

La sculpture est construite autour d’une structure en acier, renforcée de résine acrylique et de plâtre teinté d’acryliques, de pastels, d’ocres. Patiemment le personnage prend forme, par ajouts, retraits de matière, de taille, de ponçage

Ensuite vient sa vision des choses, des personnages toujours étirés, aux jambes disproportionnées, un nez proéminent, un air désabusé, absent, des yeux clos synonymes du refus de voir notre monde tel qu’il est.

Alexandre Michel 1TCOM

L’art, une partie d’elle

Les étudiants du Lycée René Cassin, ont eu l’immense honneur de rencontrer des artistes de la galerie AIDA, avec laquelle le lycée est en partenariat. La rencontre avec les artistes nous a permis d’en savoir plus sur la manière dont ils réalisent leurs œuvres. Deux étudiantes sont parties à la rencontre de Geneviève Nicolet-Woelfli. Continuer la lecture de L’art, une partie d’elle

Vérok Gnos et ses petits bouts de monde

Qui a dit que les étudiants n’aimaient pas
l’art ? La Galerie AIDA et le Lycée René Cassin se sont donnés pour objectif de sensibiliser les élèves à l’art, et, pour ce faire, s’immerger dans le quotidien d’un(e) artiste. Voici l’interview de Vérok Gnos, une peintre et sculptrice passionnée par la nature que deux étudiantes ont pu suivre le temps d’un après-midi.

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Un artiste, une passion

Dans le projet du partenariat entre le lycée et la galerie AIDA de Strasbourg, les 1TCOM du Lycée René Cassin sont chargés de rencontrer les artistes pour mieux comprendre leur travail. L’objectif étant l’organisation d’une exposition collective dans l’établissement qui participera à la communication de la galerie. Trois d’entre eux ont rencontré Daniel Jung, un artiste passionné.

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Silence nocturne

Heidi Haas Huile sur toile 80x120 cm
Heidi Haas
Huile sur toile
80×120 cm

Une atmosphère imaginée par l’artiste et inspirée par le peintre britannique William Turner. Pour réaliser cette œuvre, Heidi Haas s’est imposée comme contrainte l’utilisation de couleurs plus sombres, plus neutres qu’à son habitude. Sur cette toile on peut deviner un paysage rocailleux où apparaissent trois des quatre éléments : la terre, l’eau et l’air et où prédomine un contraste ombre lumière qui fait la marque de l’artiste.

Mimi Huynh et Charlotte Reboulleau, 1TCOM